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Publié par Orbe

 

A Naol il est obligatoire  de bouger, de crier, d'être en permanence actif. Et pour être reconnu, mieux vaut avoir une vie sociale intense. Or Justine est différente. Elle aspire à rêver, lire et prendre le temps de vivre... ce qui est non seulement mal vu mais aussi dangereux.

Entouré de l'amour de ses parents et de deux nounous gardiennes, elle tente de satisfaire chacun... sans grand succès. Un dernier espoir : l'intégration dans un lycée mixte qui accueille une poignée d'enfants différents !

Fasse à ce défi, Justine s'arme de courage. Premier objectif : réussir à se faire inviter pour qu'enfin une inscription apparaisse sur son mur de la réussite. Simple ? Pas vraiment...

L'auteur propose un monde intéressant où, à force d'être obligé d'occuper en permanence le plus d'espace possible, plus personne n'échange ni ne s'écoute.

L'héroïne est forcée d'élaborer des stratégies pour contrer la menace permanente qui pèse sur elle : disparaitre dans le secteur 5 que personne n'a jamais vu...

Le début du roman est très bien mené et l'histoire nous entraine dans la découverte de la vie dans sa famille et à l'école. La fin un peu abrupte laisse le lecteur sur sa fin et rend nécessaire une suite.

9782330030889
12,50 euros
141 pages
Collège

 Dystopie- Eloge de la lenteur et de la réflexion- Société- Humanité

 

On résiste pour avoir le droit de perdre du temps. Pour avoir le droit de somnoler, de rêver, de s'égarer, de ne pas savoir, de ne pas gagner, de prendre peu de place, d'être petit et myope, de bégayer, de se tromper (...)

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