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Publié par Orbe

Le bonheur de A à Z, Barry Jonsberg, Flammarion, 2015
Le bonheur de A à Z

 

Candice est une adolescente australienne un peu autiste. L'arrivée dans sa classe de Douglas Benson, un garçon persuadé d'arriver d'une autre galaxie va lui ouvrir les portes de l'amitié et des sentiments.

 

Mais ce qui préoccupe vraiment la jeune fille, c'est l'éclatement de sa famille. Sa mère ne sort plus de sa chambre depuis longtemps et son père se contente de faire voler des modèles d'avion pendant son temps libre.

 

Le seul adulte apte à la comprendre est son oncle. Mais il est désigné persona non grata depuis qu'il est devenu riche après avoir déposé un brevet d'invention...

Candice ne se décourage pas et invente des stratagèmes afin de faire revivre sa famille...

 

Mettre en personnage principal, un jeune autiste, c'est souvent proposer une vision du monde et de notre existence fraîche et permettre sa confrontation avec ce que nous appelons la réalité. Ce qui en ressort est un hymne à la tolérance, à l'acceptation des différences.

 

Le récit est découpé par une structure en abécédaire et émaillé des lettres que la narratrice envoie, sans jamais recevoir de réponse, à une correspondante américaine fantôme. 

Nous passons de la possibilité d'une réalité au fait que plusieurs réalités puissent se côtoyer. Les clivages sont nombreux : enfants/parents, australien/américain, fille/garçon, intellectuel/populaire... De quoi accepter facilement l'idée de l'existence de mondes parallèles... Dans lequel vivons-nous ?

 

Un roman à la couverture à la couleur de l'été pour un récit facile et agréable à lire avec des personnages tous attachants, des situations cocasses et une intrigue familiale bien menée. Un livre "bonne humeur" qui offre une philosophie de vie très positive et joyeuse, à lire sans modération !

978208308640
12,50 euros
310 pages
Traduit de l'anglais (Australie) par Marie Hermet

Famille- Autisme- Deuil- Réalité- Différence

Tu ne chantes que les airs que tu inventes, ma Minette, et tu ne danses que les danses que tu inventes. Tu ne joues la partition de personne, à part la tienne. Tu vois le monde à ta façon, qui est différente de toutes les autres. Et tu sais quoi ? Parfois j'aimerais bien le voir comme toi. Ce serait bien si nous le voyons tous comme toi, je crois que les choses se passeraient mieux.

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