Une saison orange amère, Joanna Philbin, Albin Michel Wiz, 2015

Rory revient chez les Rule passer l'été, mais cette fois elle l'invitée de cette prestigieuse famille. Pourtant, cette jeune fille d'un milieu populaire ne s'y sent toujours pas à sa place. Surtout qu'un divorce se prépare. 

 

Isabel Rule, son amie, ne s'est toujours pas remise de sa séparation avec Mike. Elle va elle aussi tenter de se construire une nouvelle vie, d'explorer d'autres chemins. Et pour commencer elle envisage même de trouver un travail pour les vacances.

 

Mais la ville n'est pas assez grande pour espérer éviter de croiser son ancien petit-ami...

 

C'est l'été, il fait chaud et les dorures de la famille Rule se fissurent devant les yeux de Rory qui elle aussi cherche sa voie et suit un stage dans un festival de cinéma...

 

Un tome qui suit "Une saison goût citron" et le complète tout en apportant un regard encore plus amer sur les valeurs qui peuvent scinder une société avec d'un côté les apparences qu'il faut sauvegarder à tout prix pour mener une vie facile et de l'autre le doute et le travail...

 

Les deux mondes pourront-ils se mêler ? Rien n'est moins certain !

 

L'auteur dresse un portrait au vitriol des familles riches américaines et nous offre la trajectoire cabossée de deux jeunes filles, de milieux différents, qui vont essayer de se trouver, de faire leurs choix tout en tentant de préserver leur amitié.

 

Le fil de l'intrigue est cependant un peu trop facile à deviner et l'assemblage des couples un peu préfabriqué. On ne reconnait pas toujours les personnages du premier tome.

 

Mais le récit reste agréable à lire, et il se prête bien à une lecture de vacances tout en apportant un peu de réflexions sur les valeurs portées par nos sociétés.

 

978-2-226-31539-7
15,90 euros
340 pages
Lycée

Classes Sociales- Société- Amour- Travail- Choix- Eté

 

"Si elle avait trouvé difficile de jouer la fille de courses pour les Rule, il s'avérait encore pire d'être leur invitée. L'année dernière, au moins, elle pouvait faire semblant de ne rien savoir de leurs drames pivés. Désormais, qu'elle le veuille ou non, elle se retrouvait au beau milieu de ces histoires."