La ménagerie du bout du monde, Carol Birch, Terra Nova, 2016

Jaffy enfant croise un tigre dans les rues de Londres qui l’amène dans sa gueule...retrouvé et libéré, il intègre peu après une ménagerie où il s’occupe d’animaux et se lie d’une amitié trouble avec l’espiègle Tim et son intrépide de soeur.

Les années passent et Tim décide de s’engager sur un baleinier pour participer à une expédition particulière : la recherche d’un vrai dragon dont la présence serait certifiée sur une île des lointains.

Bien entendu Jaffy décide de l’accompagner. Personne n’en reviendra indemne…

Un roman d’aventure et d’amitié qui a pour personnage principal la mer et la relation entre l’homme avec la nature. On pense à Moby Dick mais pas seulement. Un récit dur où les héros tombent progressivement en enfer.

Mais comment ne pas partir alors que les éléments les appellent ? Les jeunes garçons arrivent dans un autre monde avec même un espace temps bouleversé et où seule compte la survie.

La figure paternelle tutélaire est aussi forte en la personne de M.Jamrach et de Dan pour deux enfants qui n’ont pas vraiment eu de père.

Un livre difficile où la nature et les animaux se déchaînent et emprisonnent l’âme des hommes. Nul fantastique mais l’envoûtement des forces primaires qui de décor passent rapidement au premier plan laissant aux hommes les doutes.

21 euros
362 pages
Niveau Lycée et +

 

“Des îles sauvages. C’est ce dont j’avais toujours rêvé, cette nature sauvage. Je la regarde droit dans les yeux maintenant. Je veux grimper sur un volcan et plonger mon regard dans son cratère. Ce serait comme regarder un fauve dans les yeux. Un volcan est de l’ordre d’un dragon. Pourquoi ne trouverait-on pas de dragon dans ces contrées ?”