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Publié par M.Utéza

 “Mon frère a un pétard dans la tête” [Le cannabis], Christine Deroin, Oskar, 2017

Agathe raconte dans son journal la descente aux enfers de son frère aîné. La mort de la grand-mère et la solitude des deux adolescents vont les laisser désarmés face à la drogue. C’est Quentin qui commence par ses fréquentations au lycée à ramener du cannabis à la maison. La jeune fille ne va pas tarder à lui emboîter le pas.

Cela commence par les fêtes du samedi soir qui vont engendrer une sorte de torpeur dans leur cerveau et les amener à décrocher avec la réalité.

L’école, les amis, la famille ne font bientôt plus le poids face aux promesses d’engourdissement des joints. Mais les prises se multiplient et leurs effets s’intensifient. Jusqu’au jour où Quentin ne rentre pas à la maison…

Ce récit, très réaliste, est marqué par la solitude de la jeune fille et le passage avec le père est glaçant. Mais la figure de sa copine Laurie montre qu’avoir des parents ne suffit pas parfois à éviter le pire.

L’auteur semble plus décrire des adolescents en manque de repères et d’interdits que de juger. L’histoire reste optimiste puisque la figure providentielle d’Elena la jeune russe montre qu’il est possible de trouver d’autres plaisirs que la drogue.

La seconde partie plus documentaire rappelle les ravages du cannabis. Cette drogue a la spécificité d’être très différente en fonction des mélanges de produits effectués qui sont inconnus au moment de la prise mais aussi des personnes.

Le message principale est d’éviter de commencer et à défaut d’arrêter au plus vite car si une évolution positive est toujours possible les séquelles tant au niveau de la santé que de la vie sociale sont terribles. Des liens vers des sites utiles sont proposés en fin d’ouvrage.

A lire !

9791021405257
90 pages
12,95 euros

Niveau 4e Lycée

Drogue - Famille- Solitude - Dépendance - Santé - Vie sociale - Relation professeur élève   

Les autres avaient aimé s’éclater avec lui le samedi, mais ils ne le suivaient pas sur cette pente. Ils continuaient leurs cours, leurs vies, et même certains avaient arrêté de fumer.”

 

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