Et toujours les forêts, Sandrine Colette, Lattès, 2020

Après une enfance mal-aimée, Corentin se reconstruit chez son arrière-grand-mère qui l'élève seule dans la forêt. Il se lie à Mathilde mais elle le rejette et il part pour la ville poursuivre des études. 

Alors qu'il fait la fête avec ses nouveaux amis, un grand cataclysme survient qui anéantit toute vie en surface. Il décide alors de retrouver ceux qu'il a vraiment aimé. 

Après un long périple, une nouvelle vie tente de se reconstruire dans la maison au milieu des forêts avec l'angoisse que la vie s'arrête, à tout moment, faute d'eau ou de nourriture...

Parce que j'avais été remuée par "Juste après la vague" du même auteur, je voulais savoir où l'autrice allait nous amener. 

Le ton est toujours aussi noir avec juste quelques étincelles d'espoir pour nous permettre d'y croire encore. 

L'histoire est finement construite car s'il y a relativement peu d'éléments dans ce monde détruit, chacun va trouver sa place dans le récit. 
 

Le personnage principal nous fait vivre de l'intérieur l'angoisse du lendemain mais aussi la lutte pour conserver en soi un maximum d'humanité. Nous guettons nous aussi le moindre signe de la nature, flore ou faune et ses dangers...

Enfin, un lien est tressé avec le terrifique "La route" de MacCarthy puisque nous croisons même ses personnages. 

À lire !

9782709666152
20 euros
334 pages 
Lycée Adulte