Si j'étais un rêve, Charlotte Bousquet, Flammarion Tribal, 2015

 

Deux filles vont entretenir une correspondance faite d'ombres et de lumières. 

Au départ, il s'agit d'une simple obligation scolaire, mais très vite elles vont entrer dans l'intimité l'une de l'autre avec le partage de leurs passions.

L'une a pour amour les mots et le slam, l'autre le dessin et la politique. L'une habite en Seine-Saint-Denis, l'autre à Sofia en Bulgarie.

Alors que leur correspondance se complexifie, des événements amène Lina à se révolter notamment contre le sort des tziganes dans son pays.

Mais il existe aussi beaucoup de différences entre les deux adolescentes. Elles ne viennent pas du même milieu, ne vivent pas la même vie, n'ont pas les mêmes aspirations.

Le récit alterne lettres et messages, textes longs et courts, déclarations d'amitié et rejets.

A l'image de l'adolescence, le texte est à fleur de peau. Les jeunes filles veulent des changements, elles se révoltent et espèrent un avenir différent.

Le corps est en première ligne. C'est l'ennemi, le traitre, celui qui ne veut pas coller à leurs espoirs.

Si le ventre de l'histoire peut sembler par moment désordonné, voire parfois incohérent, c'est qu'il représente l'indécision des jeunes. Comment se battre ? Comment être soi ?
La fin explosive incite le lecteur à oublier les frontières, de pays, de sexe, de milieu... A lire !

9782081288348
12 euros
184 pages

Epistolaire- Amitié- Langage- Corps- Adolescence- Maux