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Publié par Orbe

Trouve-moi, Christophe Léon, Oskar, 2015
Trouve-moi
 


Un "Léon" qui étonne et surprend à la fois par son écriture avec un vocabulaire plus dense et à la fois par sa thématique gaie voire sautillante.

Alors que l'auteur nous avait habitué à des textes sur les questions de société comme le nucléaire ou encore la maltraitance animal, le lecteur se retrouve avec ce nouveau récit avec un texte dans le cadre rappelle le film humoristique "Camping".

 

Charles-Louis Franchart a pour caractéristique principale, outre son nom relativement ridicule, d'avoir un père écolo de l'extrême. Après avoir réussi à imposer dans l'école de son fils la cantine bio le voilà qu'il décide de convaincre ses nouveaux voisins de changer de voiture et d'habitudes.

 

Voilà donc les deux familles, les Franchart et les Archambaut, qui vont passer des vacances communes dans un camping de Saint Tropez !

 

Pour parfaire le décor il est important de signaler que les Archambaut ont un fils de l'âge de Charles-Louis et qu'ils sont tous les trois très très ronds...

 

Un soir, notre jeune héros aperçoit une jeune fille qu'il embrasse... mais elle passe son temps à disparaître et à attendre qu'il la retrouve... Que cache cette étrange attitude ?

 

Est-ce que l'auteur a voulu tenter l'entrée par le comique pour toucher un nouveau public et élargir sa sensibilisation aux questions de la malbouffe et du mieux vivre ensemble ?

La lecture coule de façon fluide, le ton est réjouissant et le message passe toujours avec une fin plus positive que les autres récits de Léon que je connais ! Merci ;-)

 

 
Broché / 13 x 21 cm / 88 pages
Prix : 9,95 €
EAN : 979-10-214-0361-1
 
Vacances- Famille - Ecologie- Humour- relation parent enfant- handicap
 

"je me levai et m'apprêtais à regagner mon enclos, la canadienne, et à y retrouver mes parents, les Archambault et ce quotidien qui maintenant me débectait. Pour me soulager, je donnai un coup de pied dans le flotteur d'un pédalo, me cassai un ongle, insultai en vain la nuit et me penchai sur mon arpion endolori.
C'est en me relevant que je la vis !
Elle était assise les jambes en tailleur à seulement une dizaine de mètres de moi. Comment ne l'avais-je pas vue ?"

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