Le silence du serpent blanc, Arnaud Tiercelin, Le Muscadier, 2019

Vivre sans faire de bruit, c'est impossible ? 

C'est en tout cas une obligation pour le jeune Thibault, ses petits frères mais aussi tout le pays. 

Le roi a instauré une police et des caméras dédiées qui veillent au strict silence. Un quota de mots est d'ailleurs alloué par famille. 

Mais ce qui inquiète le plus l'enfant c'est la disparition inexpliquée de son père depuis trois ans.

C'est alors qu'arrive dans sa classe Pamina, une jeune fille étrange, qui ne semble pas tenue par les mêmes règles qu'eux...

Un conte qui interroge notre notion du bruit. Alors qu'il est aujourd'hui perçu comme une pollution en raison de la concentration humaine dans les villes et le repli sur soi, le récit le lie à la vie et à la musique. 

Le lecteur s'interroge sur les raisons de cette interdiction et sur le devenir du père. Puis il se laisse amener par Pamina et les mondes qu'elle ouvre à la manière d'une fée. 

Même si la fin est surprenante, j'ai bien aimé comment la musique constitue le liant de l'histoire. 

A découvrir !

9791096935291
10,50 euros
107 pages
Niveau CM / Collège