La vie rêvée de Noah Oakman, David Arnold, Milan, 2020

Noah a pour repère les jumeaux avec qui il est ami. Mais un jour, suite à une soirée, sa réalité se fissure. Seule sa jeune sœur semble rester fidèle à sa mémoire. 

Le décalage avec les autres est progressif. C'est par d'infimes détails que le jeune homme interroge sa mémoire. 

Cela concerne aussi bien une cicatrice dans le cou de sa mère que les habitudes de son chien ou encore son premier cinéma avec ses amis. 

Alors que le fossé s'aggrave entre souvenirs et réalité, il finit par se confier...

Un roman étrange à plus d'un titre. Tout d'abord il y a les occurrences. Le personnage principal est fan de David Bowie, sa sœur est, elle focalisée sur Audrey Hepburn. 

Puis c'est la question des choix qui trace la trame. Celle de ne plus nager et de ne pas demander une faculté élitiste comme celle de suivre ou non les jumeaux. 

Noah semble en quelque sorte se mouvoir dans le brouillard de son identité qui s'intensifie et s'épaissit au fil des pages au risque de perdre parfois le lecteur. 

Heureusement, le récit est parsemé de références mais aussi de jolies images qui offrent une vision assez onirique de la fin de l'adolescence et du passage au stade adulte.

Enfin, il est possible de discerner un hymne au langage, à l'écriture et à l'imagination qu'il permet de déployer. 

À découvrir !

9782408004743
17,90 euros
395 pages
Niveau Lycée