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Publié par M.Utéza

Taxonomie de l'amour, Rachael Allen, Bayard, 2020

Vivre avec le syndrome de La Tourette, qui nous pousse par moment  à des gestes et mots répétitifs incontrôlables, est difficile à vivre. 

Pourtant, l'arrivée d'une nouvelle voisine, amène à Spencer beaucoup d'espoir

Nous allons suivre leur relation compliquée de 13 à 18 ans, avec les années collèges puis les années lycées. 

Le héros est très positif et j'ai beaucoup aimé la manière dont la maladie est évoquée. Nous suivons les pensées du jeune garçon puis du jeune homme, entre désir d'amitié puis d'amour, avec plaisir. 

Car en définitive, ses préoccupations sont avant tout celles des jeunes de son âge. Avec en plus la question de la perception par les autres de son syndrome et en premier lieu par son père. 

D'autres sujets sont traités comme le racisme ordinaire, avec le personnage de Jayla, ou encore les relations compliquées entre frères. Le livre nous offre aussi en arrière-plan un joli portrait de belle-mère. 

Ce qui est aussi particulièrement réussi est l'évolution des personnages au fil des pages et des années. La vision de Spencer mais aussi celle de son entourage change au fil du temps mais aussi des traitements qu'il subit.

Sa voisine est elle aussi en construction avec un événement dramatique qui l'oblige à reconsidérer ses projets de vie et qui fera fluctuer la distance avec le héros. 

Enfin il y a le principe de la taxonomie qui est ici évoquée en filigrane comme un moyen de percevoir le monde en rangeant et en catégorisant ce que nous rencontrons. 

À lire !


978274709501
14, 90 euros
430 pages
Niveau 4e lycée 

Je ne passe pas mon temps à hurler des gros mots, ou quoi. C'est juste que je renifle, ou alors je hausse les épaules, et parfois, il faut que je répète un mot que quelqu'un vient de dire. Sans m'arrêter. Je peux pas faire autrement.

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